En ouvrant la porte
Le froid intime a saisi dans la nuit blanche les lignes fines des branches grises Et le loup n’a jeté qu’un seul regard dans l’abîme...
Le froid intime a saisi dans la nuit blanche les lignes fines des branches grises Et le loup n’a jeté qu’un seul regard dans l’abîme...
Malgré l’acharnement des jours En équilibre au-dessus de la paroi d’un à-pic bouleversant En pendentif Un rubis pourpre
Je plonge mes mains dans la Coupole J’entends des cliquetis d’étoiles Serein Mais Chaque astre a sa serrure
La brise a rencontré l’asphalte Rumeurs grises Nuages Masques aux dents de cristal Avant de se coucher Le ciel cisaille Et produit Ses propres étincelles...
La fenêtre s’ouvre Bras au vent La nuit Lentement Au bord de sa baignoire de ciel Pose une main Souple L’orage étouffe Escaladant Rafales Infuse...
Elle s’est approchée du bord Elle m’a appelé en se retournant Son regard dans le vent s’effilochait en vaguelettes Et c’est là que j’ai vu...
Les lampadaires frissonnent comme les blés sous le vent symphonique qui roule comme un tambour autour de ma maison La pluie L’orage Crises de nerfs...