Enigmatique, cette lueur qui réapparaît
La nuit s’éclipse, se dévêt pour le jour d’après
Systématique-ment, je me laisse enfin dériver
L’aube est acquise, à deux doigts d’être divulguée
Symptomatique du sort de l’obscurité
Le jour se hisse et la lumière s’est engouffrée
Deux cicatrices, mes yeux ont tout ingurgité
L’asphalte grise et les trottoirs détricotés
Les artifices des devantures trop maquillées
Les lieux de vices où j’aurais pu m’abandonner
J’étais complice des candélabres bien alignés
Qui s évanouissent dans ma mémoire embouteillée
Arpentant
Nuitamment
Ta chevelure fougueuse, ardente, épaisse
J’ai souvent
Habilement
Coiffé tes cheveux électriques en liesse
Le matin bruisse ; dans ton oreille, j’ai chuchoté
Ce tango triste, prémisse pour le jour qui naît
J’étais en piste, toujours alerte et fasciné
Dansant sans suite, pour cet amour déboussolé
Prêt à poursuivre dans les tréfonds urbanisés
Ce jeu de piste que nous avions improvisé