J’ai,
Citron solaire soleil pressé
Savouré tes quelques gouttes
Ensorcelantes alcoolisées
Sous un feuillage de pernambouc
J’ai,
Ciel étrange plage braisée
L’âme chaude et en déroute
Déviante effilochée
Dans l’ombre calme d’un pernambouc
C’est ce cristal vert émeraude
Qui soulage
Qui s’accommode
Eclatant
Viens m’embrasser
C’est cette gemme lumineuse
Qui étincelle
généreuse
Lèvres froides
Fines et sucrées
J’ai
Fait ce vœu dans mes excès
De te revoir coûte que coûte et
De me noyer dans tes yeux gais
Sous un feuillage de pernambouc
Mais
J’entends tinter briser la glace
C’est encore lui ce dieu-sans-soif
Qui chaque jour vient m’épier
Demain
Matin j’irai vers l’ombre
Pour savourer chaque seconde et
Dans ma paillote commander :
Um copo de caipirinhia
Um copo de caipirinhia