Sur les reliefs de pains aux croûtes rêches, le soleil fardé de bronze monte le ton sur la colline

Dans la poussière tiède, ses doigts gantés de fièvre se mettent à peindre autour de son nombril

Aurore brûlée d’un ciel bâclé qui vous lance des flèches

Chélicères de l’araignée qui garde sa gueule ouverte

 

Un citron est posé sur le rebord de la fenêtre et de temps en temps, d’un arbre, tombent des nèfles

Le vent qui dans l’ombre se délasse, frôle le thym, l’herbe et le figuier

Sous la tonnelle, il y a un verre d’arak vide sur la table

Deux volets sont clos

Où est ton fils ?

Il s’est levé

Tes paroles deviennent sèches et le Khamsin incruste les rides de ton visage

Où est ton fils ?

Il a quitté sa chambre

A force de questions ta langue s’élague

Où est ton fils ?

Il s’est habillé tôt

Il a quitté sa chambre

Danse du vent chaud dans le rideau de porte qui tous les jours s’écarte

Khamsin : Vent du désert très poussiéreux
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