Ses mains aux aguets saisissent le moindre bruissement et la moindre rafale
Elles tentent si possible de s’immiscer dans les moindres interstices
Ouvrant les portes
Et circulant jusque dans les corps infirmes des objets
Le joueur de komuz a transformé ses ongles en serres de l’aigle
Tranchant les nuages
Son œil profond de musicien ne voit rien d’autre que les vibrations
Que ses cordes enlacées
Que son ciel en trombes
Il cherche
Il cherche plus profondément
Il cherche
Une note en éclabousse une autre
Orage fracassant
La pluie et la foudre
Qui tombent
En même temps
L’Onde est musicalité
Source du Monde