Les cordes se tendent
Les cordes se chargent

Les moindres bruissements se transforment en éclats
Et se plantent
En échardes
Des pas résonnent comme des sabres
Et
Au moindre claquement
Deux yeux vifs me fixent
Luminescents

Elle marche
Elle marche encore
Puis elle marque un arrêt
Ses ongles me frôlent
Danse alors une main fourbe qui entaille les ombres froides et me ronge les sangs

La lumière de la lame fuse entre ses doigts

J’attends le prochain pas

 

Retour

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *