Le soleil enfile ses perruques
Le vent s’engouffre dans la chevelure du ciel changeant

La masse du fleuve monobloc s’entortille
Dans les aléas de ses berges arbustives

Son défilé martial alimente les regards et
Roule des mécaniques devant la foule expectative

Dans les salons de thé
Les doigts et les bouches s’exercent sur des noix fraîches

Paroles en l’air

Orchestres et chants
Les musiques aspergent les passants aux oreilles distraites ou attentives

C’est dimanche jour de parade et jour de fête
Le temps liquide qui s’évase à la sauvette

Déambulent les autorités
Détallent les marchands pour des clopinettes !

La brise insuffle un refrain

En avant
En avant
En avant marche

Rien ne s’oppose au TOUT
Qui s’écoule lentement

Mais dans le courant remontent des carpes qui se dirigent vers la source

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