Sourire à la rescousse sur le bord de sa route
Le ciel est dégagé
Et sans aucun doute
Zhang chante

Tôt le matin ses yeux enfourchent les premiers rayons pourpres
Ses mains s’esclaffent
Ses mains s’engouffrent et
Zhang chante

Dans la vapeur qui embaume ses bronches
Les ondes frites de sa radio crépitent
C’est un miracle car
Zhang chante

Zigzag des véhicules emberlificotés
Sa gorge s’aiguise
Son cœur rissole se parfume et se cuisine
Zhang chante

J’ai un espoir
Comme un premier rendez-vous
Avant que le temps ne fracasse
Mon rythme
Ma mélodie

A Zhang et sa femme, travailleurs chinois indépendants rencontrés à Kunming durant l'hiver 99.
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