Brume élastique
Eau effroyablement mortelle
Evaporation souple
Et le Soleil qui se lève
Les fruits trop mûrs produisent un sucre fluide qui se distille dans les veines
De la vallée
Des courants
Accumulés
Inversion thermique
De mes idées
Qui montent en l’air
S’enivrer revient au même
De la solidité
Qui n’a que faire
Tout est
Légèreté
Le cœur alambiqué
Doit voyager
En zigzag
Que de parfums
Des bourgeons blancs
Des cataractes en pétales
L’eau qui s’en va
Et qui revient
Dont la beauté est fracassante
Les à pics
Auréolés
Qui s’endimanchent
Et des glaciers
Qui me tirent
La langue
Le soleil ne va pas tarder
L’esprit émoustille le corps
Le jour levé
S’accroche
A l’aube matinale
Comme le vent qui souffle dans les branches