Brume élastique
Eau effroyablement mortelle
Evaporation souple
Et le Soleil qui se lève

Les fruits trop mûrs produisent un sucre fluide qui se distille dans les veines

De la vallée
Des courants
Accumulés
Inversion thermique
De mes idées
Qui montent en l’air

S’enivrer revient au même

De la solidité
Qui n’a que faire
Tout est
Légèreté
Le cœur alambiqué
Doit voyager

En zigzag

Que de parfums
Des bourgeons blancs
Des cataractes en pétales
L’eau qui s’en va
Et qui revient

Dont la beauté est fracassante

Les à pics
Auréolés
Qui s’endimanchent
Et des glaciers
Qui me tirent
La langue

Le soleil ne va pas tarder

L’esprit émoustille le corps
Le jour levé
S’accroche
A l’aube matinale
Comme le vent qui souffle dans les branches

Li Po : Un des plus grands poètes chinois de la dynastie Tang.
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